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"DHANUSHMAT, lettres à une Auroville", version livre
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Lundi 29 octobre 01, Samâdhi AM Lettre à une Auroville (suite)

Las, las, mille fois las, mon âme est malade et douloureuse, mes nuits ne trouvent plus le chemin du sommeil, les étoiles et les soleils se sont éteints de ma mémoire d’homme en quête, et la terre a empli de son goût les caves de mon cœur. Las, je suis de nouveau seul ! »
Un silence emplit le creux insondable du rêve.
– « Mon frère, tu te trompes très certainement, je sais moi que cette Cité dont tu me parles n’est pas la Cité de l’Aurore, tu n’étais pas prêt à la rencontrer encore, ton cœur, ton âme étaient encore la proie des fantaisies de ton imagination et je perçois en tes propos un orgueil et une vanité teintée de mépris et de dédain qui m’étonne de la part d’un homme qui me paraissait pourtant un frère.
Passe encore quelques temps en ta solitude et réfléchis bien en les tréfonds de ton être, tu y trouveras très certainement ce grain de médisance enfoui au plus profond de l’insondable de ton être, ce ne peut être autrement, mon cœur sait que, en cette cité, les êtres sont beaux, sincères, et vénèrent la Mère des Mondes, cette Conscience merveilleuse que “perméent’’ les mondes et le TOUT-VIVANT*(1), Celui qui l’a matérialisée de son corps vivant et dévoué. Va, en fait tu m’as assombri le cœur et l’âme, j’éprouve pourtant pour toi une compassion non feinte et aurai prière afin que tu reconnaisses tes erreurs de jugements si “incis’’.
Frère des chemins, je t’aime en quelque part, quels que soient ta destinée et tes choix. Je te salue. »

(1) Il s’agit ici de Sri AUROBINDO.

...

Mardi 30 octobre 01, Samâdhi PM

Errance, je suis en errance,
Depuis quand donc ?… Je ne m’en souviens plus très bien à quand cela remonte.
Et en errance de quoi ? Le sais-je seulement en quelque part ?…Un chemin, la vie ?… La vie est le chemin que l’on se doit prendre ?… Et l’errance alors ?… La vie, un corps, quel rapport avec cette errance qui est enracinée si en profondeur en ma mémoire, mémoire de quoi, de qui, qui erre elle-même en ma pensée — tout ceci est bien étrange et bien compliqué — s’en vient-on en la vie pour jouer ces pas incertains sur un sol de terre, sous un ciel qui a même le culot d’être bleu ? Ca aussi il fallait le faire, oser nous mettre sous le nez un ciel bleu ! tout cela est trop étrange et compliqué pour moi… et

 
   
         
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